Cloué dans mon lit perdu entre quatre murs ,malgré les médicaments je souffre toujours autant. On me réveille la nuit pour me faire des piqûres, on me gave de calmants qui ne font pas effet longtemps. Je combats la maladie une lutte sans merci, un combat perdu d’avance car je n’ai aucune chance. Je rêve d’euthanasie et de crever loin d’ici.. Mais c’est interdit en France d’abréger les souffrances. On se bat autour de moi mais j’ai bien baissé les bras. Mes proches parlent du partage que formera l’héritage. Ils ne voient pas que je souffre de leur imbécillité, ils ne voient que la promesse d’un avenir valorisé.
Enfin les machines s’affolent mon cœur vient de s’arrêter. Mon corps n’est plus qu’une masse molle et mon visage est figé, on dira un peu après que j’ai dû beaucoup souffrir ...Mais mon visage au contraire dessinait un sourire.
Triste vie , que de mourir ici.
Triste sort , on se fou de ma mort.