cestpaslafrime

Don't smoke, Don't drink, Don't fuck, At least I can fucking think #

Samedi 3 juillet 2010 à 0:06

INUTILE MAIS DRÔLE

(Histoire vrai)

 

Des choses étranges se sont produites dans un hôpital sud-africain. Pendant six semaines, chaque vendredi soir, approximativement à la même heure, et toujours dans le même lit, quelqu'un mourait aux soins intensifs.

Après une petite enquête, il s'est révélé que c'était la femme du ménage, qui pour pouvoir nettoyer le tapis du couloir, débranchait la fiche du respiratoire artificiel d'un patient pour pouvoir y brancher son aspirateur.

La femme de ménage ne c'était jamais rendu compte que les alarmes du respiratoire sonnaient à cause du bruit de son aspirateur.

 

 

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On rigole , on rigole... mais on oublie vite que des vie humaines ce sont éteintes.

Humour noir , mais humour quand même. On aime !

Dimanche 27 juin 2010 à 22:14

...
 

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève

Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un œil fâché,
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
À cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !

Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !

Charles Baudelaire

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